Première série télévisée marquante...
Les Mystérieuses Cités d’or - 太陽の子エステバン- littéralement « Esteban, l’enfant du Soleil » est une série télévisée d’animation franco-nippo-luxembourgeoise de type fantasy historique.
C'est une Saga, inspirée très librement du roman The King's Fifth de Scott O'Dell (1966), à vocation d'être composée de 7 opus.
La première saison est diffusée à partir du 22 septembre 1984 au Canada.
Bien que l'intrigue de la série se déroule au XVIe siècle, elle intègre des éléments fantastiques et de science-fiction et présente également des lieux et des cultures réels des Amériques, notamment des civilisations précolombiennes. Elle s’appuie aussi sur des personnages historiques (notamment Fernand de Magellan, Francisco Pizarro, ou La Malinche). Un court documentaire succède à la fin de chaque épisode, permettant au téléspectateur d'approfondir ses connaissances sur un thème particulier de l'épisode qu'il vient de voir.
Accroche
« Le XVIe siècle.Des quatre coins de l'Europe, de gigantesques voiliers partent à la conquête du Nouveau Monde.
À bord de ces navires, des hommes, avides de rêve, d'aventure et d'espace, à la recherche de fortune.
Qui n'a jamais rêvé de ces mondes souterrains, de ces mers lointaines peuplées de légendes, ou d'une richesse soudaine qui se conquerrait au détour d'un chemin de la Cordillère des Andes ?
Qui n'a jamais souhaité voir le Soleil souverain guider ses pas, au cœur du pays Inca, vers la richesse et l'histoire des Mystérieuses Cités d'or ? »
À bord du grand condor, les enfants s'embarquent à destination de l'Asie, plus particulièrement vers la Chine et le Tibet. Tandis qu'ils font la connaissance d'un alchimiste nommé Ambrosius, Esteban apprend la vérité sur ses origines.
Esteban, Zia et Tao arrivent en Afrique pour continuer leur quête des cités d'Or en concurrence avec l'équipage de Zarès. Ils cherchent les dernières cités, notamment la cité d'Ophir qu'ils trouvent au niveau des Chutes Victoria, et apprennent le véritable but de leur quête.
Ils visitent l'Éthiopie, le Zimbabwe ainsi que la France (château de Chambord via un portail d'orichalque) et rencontrent François Ier et Nostradamus.
Lors du 1er Opus, après avoir fait la rencontre de Tao, Esteban et Zia visitent le réseau de cabanes construites dans les arbres par la famille de Tao et lui-même. Au sommet, Esteban remarque que le paysage a une forme étrange. Tao lui explique alors, que c'est « l'empereur de Mu qui l'a faite tailler ». Il raconte qu'il y a longtemps, le paysage était bien différent. L'empire de Mu était le plus vieux continent de la Terre. Alors qu'aujourd'hui, l'île sur laquelle vit Tao est en forme de croissant de Lune, il y avait autrefois une extension de l'île en face de leur point de vue. Le peuple était prospère et technologiquement avancé jusqu'au jour où la terre trembla. Dès lors, cette partie de l'île disparut dans l'océan.
Plus tard dans la série, le grand prêtre des Cités d'Or conte à Esteban et Zia une légende qui complète l'histoire du peuple de Mu. Celui-ci vivait sur un continent dans l'océan Pacifique tandis qu'à la même époque reculée, l'Atlantide prospérait dans un continent situé dans l'océan Atlantique. Le peuple de Mu et les Atlantes avaient maîtrisé « une source d'énergie pareille au cœur de notre soleil. » Puis une guerre éclata entre ces civilisations rivales, pour une raison futile que l'histoire a oubliée. Elles utilisèrent l'énergie solaire dans leur combat mais cette puissance finit par les détruire mutuellement...
Le Solaris, gigantesque navire légendaire de l’Empire de Mu. Il possède de nombreux secrets du savoir de ses habitants. Mendoza le découvre en tirant des balles de pistolet sur un iguane géant et en faisant ainsi retentir le tonnerre sous la terre. Bien que Pedro et Sancho le trouvent facile à diriger, il est très mystérieux et plus difficile à comprendre qu'en première impression. Son architecture multicolore et d'or, à l'intérieur comme à l'extérieur, fascine tous les personnages, protagonistes comme antagonistes.
Le Grand Condor, gigantesque oiseau entièrement en or massif, évoquant un avion, probablement construit par ceux qui semblent être les ancêtres des Incas : les habitants de Mu. Il est découvert par Esteban en retirant un emblème d’or qui se détache de la même manière que son médaillon et celui de Zia. Cet emblème permet le vol du condor lorsqu'il est déposé dans un emplacement dédié de la cabine de pilotage. Celle-ci se trouve au niveau de la nuque et peut prendre six passagers avec trois places à l'avant et trois à l'arrière. Lorsque le Condor est à l'arrêt, la tête s'abaisse pour permettre aux passagers de monter dans le cockpit et descendre au sol.
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