jeudi 13 juin 2024

The "King" du tennis


Roger Federer a été "invité" dimanche, à prononcer un discours devant les étudiants diplômés de l’année de l’université de Dartmouth (New Hampshire, USA). Du haut de ses 42 ans, il a profité de l’occasion pour transformer avec succès son expérience du tennis en véritable leçon de vie.

Résultat, la vidéo de son discours est très vite devenue virale. Un point de plus gagné par le Suisse aux 20 titres du Grand Chelem (vous comprendrez en lisant).

Roger Federer : "Au tennis, la perfection est impossible. Sur les 1526 matchs en simple que j'ai joués dans ma carrière, j'en ai remporté presque 80%.

Maintenant, j'ai une question pour vous. Quel pourcentage de points pensez-vous que j'ai gagné dans ces matchs ? Seulement 54%. En d'autres termes, même les joueurs de tennis au sommet du classement gagnent à peine plus de la moitié des points qu'ils jouent.

Quand tu perds en moyenne chaque deuxième point, tu apprends à ne pas t'attarder sur chaque point. Tu t'apprends à toi-même à penser : ’Ok, j'ai fait une double faute, c'est juste un point. Je suis allé au filet et j'ai été passé à nouveau, c'est juste un point. Même un super coup, un smash au dessus de la tête qui finit dans le Top 10 des meilleurs points sur ESPN, ça aussi, c'est juste un point.’

Donc voilà pourquoi je vous dis ça. Quand vous jouez un point, ça doit être la chose la plus importante du monde. Et c'est le cas. Mais quand ce point est derrière vous, il est derrière vous.

Cet état d'esprit est vraiment crucial, car il vous libère et vous permet de vous consacrer pleinement au point suivant, puis au point suivant après le point suivant. Avec intensité, clarté et focalisation.

La vérité est que, peu importe le jeu auquel vous jouez dans la vie, parfois vous allez perdre un point, un match, une saison, un boulot... C’est un grand huit avec beaucoup de haut et de bas.

Et c’est naturel quand vous êtes au fond de douter de vous et de vous sentir désolé pour vous-même. Et, en passant, votre adversaire a lui aussi ses propres doutes. N’oubliez jamais ça.

Mais l’énergie négative est de l’énergie perdue. Vous devez devenir un maître dans le fait de surmonter les moments difficiles, c’est pour moi le signe d’un champion. Les meilleurs du monde ne sont pas les meilleurs du monde parce qu’ils gagnent chaque point, mais parce qu’ils savent qu’ils vont perdre encore et encore, et qu’ils ont appris à y faire face.

Vous acceptez ça, vous pleurez si vous en avez besoin, puis vous forcez un sourire. Vous avancez, sans relâche. Vous vous adaptez et grandissez. Vous travaillez plus dur. Vous travaillez de façon plus intelligente. Souvenez-vous : travaillez plus intelligemment."

Source : Tennis Temple

lundi 10 juin 2024

l'Art des métamorphoses


En biologie, le terme d’imago (au masculin) ou de stade imaginal désigne le stade final d'un individu dont le développement se déroule en plusieurs phases (en général œuf, larve, imago). Ce terme est en général utilisé pour les arthropodes, mais aussi pour les amphibiens.

Chez les insectes ptérygotes, le stade imaginal est caractérisé par le développement des ailes (sauf chez les espèces secondairement aptères) et de l'appareil génital.

Ce que l'on appelle communément un « papillon » est l'imago des lépidoptères.

La mue qui aboutit à l'imago est appelée « mue imaginale ».

Chez certains insectes, il existe un stade intermédiaire entre la larve et l'imago. C'est le cas de la chrysalide des Lépidoptères, de la nymphe des Coléoptères ou de la pupe des Diptères. C'est aussi le cas du « subimago » chez certains insectes aquatiques, comme les éphémères (imago et sub-imago sont les deux stades préférentiellement imités par les pêcheurs à la mouche sèche).

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Magicicada septendecim, communément appelé Cigale dix-sept ans, est une espèce de cigales (famille des Cicadidae), l'une des sept espèces de cigales périodiques.

Pendant dix-sept ans, les larves de la Cigale périodique restent enfouies à une vingtaine de centimètres sous la surface du sol, se nourrissant de la sève des racines puis, quand la température du sol atteint 17 °C, elles muent et se précipitent sur les arbres. Les mâles courtisent alors les femelles. Une fois fécondées, celles-ci pondent des œufs. Les larves qui en sont issues tombent et s'enfouissent dans le sol où elles se nourrissent les dix-sept prochaines années (respectivement treize pour l'espèce tredecim). La période de reproduction a généralement lieu durant la deuxième quinzaine du mois de mai, et la ponte en début d'été. En 2021 s'observent les cigales de la nichée X (nichée 10) qui compte parmi les plus grosses et les plus importantes.

vendredi 7 juin 2024

Les Mystérieuses Cités d'or

 Première série télévisée marquante...


Les Mystérieuses Cités d’or - 太陽の子エステバン- littéralement « Esteban, l’enfant du Soleil » est une série télévisée d’animation franco-nippo-luxembourgeoise de type fantasy historique.

C'est une Saga, inspirée très librement du roman The King's Fifth de Scott O'Dell (1966), à vocation d'être composée de 7 opus

La première saison est diffusée à partir du 22 septembre 1984 au Canada. 

Bien que l'intrigue de la série se déroule au XVIe siècle, elle intègre des éléments fantastiques et de science-fiction et présente également des lieux et des cultures réels des Amériques, notamment des civilisations précolombiennes. Elle s’appuie aussi sur des personnages historiques (notamment Fernand de Magellan, Francisco Pizarro, ou La Malinche). Un court documentaire succède à la fin de chaque épisode, permettant au téléspectateur d'approfondir ses connaissances sur un thème particulier de l'épisode qu'il vient de voir.

Accroche

« Le XVIe siècle.
Des quatre coins de l'Europe, de gigantesques voiliers partent à la conquête du Nouveau Monde.
À bord de ces navires, des hommes, avides de rêve, d'aventure et d'espace, à la recherche de fortune.
Qui n'a jamais rêvé de ces mondes souterrains, de ces mers lointaines peuplées de légendes, ou d'une richesse soudaine qui se conquerrait au détour d'un chemin de la Cordillère des Andes ?
Qui n'a jamais souhaité voir le Soleil souverain guider ses pas, au cœur du pays Inca, vers la richesse et l'histoire des Mystérieuses Cités d'or ? »
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En 2012, soit trente ans plus tard, une nouvelle série, Les Mystérieuses Cités d'or fondée sur celle de 1982, est mise en production. Cette dernière cible toutefois un public plus jeune. Bien qu'issue d'une équipe de production totalement différente, elle reprend l'histoire là où la série originale s'arrêtait. L'attention portée aux décors dans lesquels évoluent les personnages, aux références historiques et à la description des civilisations rencontrées, ainsi que la présence du mini-documentaire final, sont également conservés. Prenant en compte la série de 1982, ces saisons sont numérotées à partir de la... 

Saison 2

À bord du grand condor, les enfants s'embarquent à destination de l'Asie, plus particulièrement vers la Chine et le Tibet. Tandis qu'ils font la connaissance d'un alchimiste nommé Ambrosius, Esteban apprend la vérité sur ses origines.

Saison 3

Esteban, Zia et Tao poursuivent leur quête au Japon, en Inde, en Iran et dans le désert d'Arabie à la recherche des cités d'or de Sûndagatt et Kûmlar. Ils doivent libérer le père d'Esteban, en vie mais retenu prisonnier par Zarès dont l'identité est révélée.

Saison 4

Esteban, Zia et Tao arrivent en Afrique pour continuer leur quête des cités d'Or en concurrence avec l'équipage de Zarès. Ils cherchent les dernières cités, notamment la cité d'Ophir qu'ils trouvent au niveau des Chutes Victoria, et apprennent le véritable but de leur quête.

Ils visitent l'Éthiopie, le Zimbabwe ainsi que la France (château de Chambord via un portail d'orichalque) et rencontrent François Ier et Nostradamus.

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L'empire de Mu et les Atlantes

Lors du 1er Opus, après avoir fait la rencontre de Tao, Esteban et Zia visitent le réseau de cabanes construites dans les arbres par la famille de Tao et lui-même. Au sommet, Esteban remarque que le paysage a une forme étrange. Tao lui explique alors, que c'est « l'empereur de Mu qui l'a faite tailler ». Il raconte qu'il y a longtemps, le paysage était bien différent. L'empire de Mu était le plus vieux continent de la Terre. Alors qu'aujourd'hui, l'île sur laquelle vit Tao est en forme de croissant de Lune, il y avait autrefois une extension de l'île en face de leur point de vue. Le peuple était prospère et technologiquement avancé jusqu'au jour où la terre trembla. Dès lors, cette partie de l'île disparut dans l'océan.

Plus tard dans la série, le grand prêtre des Cités d'Or conte à Esteban et Zia une légende qui complète l'histoire du peuple de Mu. Celui-ci vivait sur un continent dans l'océan Pacifique tandis qu'à la même époque reculée, l'Atlantide prospérait dans un continent situé dans l'océan Atlantique. Le peuple de Mu et les Atlantes avaient maîtrisé « une source d'énergie pareille au cœur de notre soleil. » Puis une guerre éclata entre ces civilisations rivales, pour une raison futile que l'histoire a oubliée. Elles utilisèrent l'énergie solaire dans leur combat mais cette puissance finit par les détruire mutuellement...

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Engins volants et navires de la série - En relation avec l'Empire de Mu
 
Le Solaris, gigantesque navire légendaire de l’Empire de Mu. Il possède de nombreux secrets du savoir de ses habitants. Mendoza le découvre en tirant des balles de pistolet sur un iguane géant et en faisant ainsi retentir le tonnerre sous la terre. Bien que Pedro et Sancho le trouvent facile à diriger, il est très mystérieux et plus difficile à comprendre qu'en première impression. Son architecture multicolore et d'or, à l'intérieur comme à l'extérieur, fascine tous les personnages, protagonistes comme antagonistes. 

Il comporte des centaines de salles et une dizaine d'étages. Sa cabine de pilotage a une forme de temple et l'avant de sa proue représente un visage humain. Il parait à première vue peu adapté pour le combat en raison de sa petite voile pour son tonnage le faisant aller trop lentement, mais un seul levier déclenche un mécanisme entraînant l'apparition d'une voile solaire avec des plaques réfléchissantes et la sortie de deux cent rames qui laissent croire que deux cent marins se trouvent à bord et les font avancer à très grande vitesse. Les plaques réfléchissantes peuvent produire un rayon qui est une arme redoutable et qui vise ses ennemis automatiquement, mais elles peuvent aussi produire une explosion qui détruit le bateau et les éventuels autres navires qui se trouvent à proximité. Le Solaris possède bien d'autres mystères.

Les plaques réfléchissantes de Solaris rappellent les miroirs ardents d'Archimède.

Le Grand Condor, gigantesque oiseau entièrement en or massif, évoquant un avion, probablement construit par ceux qui semblent être les ancêtres des Incas : les habitants de Mu. Il est découvert par Esteban en retirant un emblème d’or qui se détache de la même manière que son médaillon et celui de Zia. Cet emblème permet le vol du condor lorsqu'il est déposé dans un emplacement dédié de la cabine de pilotage. Celle-ci se trouve au niveau de la nuque et peut prendre six passagers avec trois places à l'avant et trois à l'arrière. Lorsque le Condor est à l'arrêt, la tête s'abaisse pour permettre aux passagers de monter dans le cockpit et descendre au sol. 

Une manette en forme de serpent, qui apparaît lorsque l'emblème est installé dans son emplacement, permet de le diriger. Il est rapide, mais avec certaines limites : il ne peut voler qu'au soleil (et doit éviter de voler par temps nuageux), et ne dispose d'aucun armement, problème souligné lors de l'apparition de la machine Olmèque. Le Condor semble sensible à certains signaux au sol et atterrit en mode automatique à l'approche du plateau de Nasca ou des premières ruines du pays Maya. En mouvement, le Condor passe pour un monstre aux yeux de Gomez et Gaspard tandis qu'immobilisé au sol, Marinche, Laguerra et les Olmèques le prennent pour une statue en or.